mardi, 25 novembre 2008
Amour à terre..
Vu rue Bonnet sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Un persistant aveu d'amour comme on en voit assez rarement au sol... Amour à terre ? Le serment tatoue la chaussée à la bombe noire indélébile. Tracé couché mais vif, comme une menace ? On imagine assez l'amant à genoux dans la nuit, graffant sa ferveur clandestine... Et le tout début d'un roman: "Un petit couple doux de la feuille" : CLICK ...
Histoire à suivre ...
Photo: Novembre 2008 ©.
22:52 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 22 novembre 2008
Mouvement perpétuel...
"Saturday night fever" permanent sur le fil brûlant des évènements. Les pieds cherchent l'envol. "Rien n'arrête un peuple qui danse" - même un peuple de fourmis, mi insouciantes, mi acrobates... N'en déplaise à Jean de la Fontaine, ou à ce cher Alceste, recueillant les feuilles qui tombent aux côtés sombres des dancings ...
Photo: Vu dans un jardin d'automne, sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©.
19:14 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mercredi, 19 novembre 2008
Comme un mercredi
Injonction! juste au dessus de la bouche d'aération telle une fenêtre ouverte... Il s'agit probablement du graffeur qui signe "Ose"et s'affirme à travers murs par quelques variations, autour d'un "verbe-pseudonyme". CLICK HERE...
Photo: Vu à Lyon, sur les pentes de la Croix-Rousse, un mercredi de novembre 2008 ©.
20:07 Publié dans Art contemporain sauvage, Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
jeudi, 13 novembre 2008
La vie
Un message qui se passerait presque de commentaire ... Si ce n'est qu'autour de la vie ça bave un peu, et qu'on aimerait peut-être d'autres couleurs que le bleu, le blanc et le rouge ... Chacun ici, ne voyant la vie qu'à son mur, n'assumant de signer que sous la rature...
Pour faire un petit résumé rapide, je vous livre, (modestement) quelques sens de la vie (merci le Wiki !) histoire de se remettre à jour, qu'on en finisse une bonne fois pour toutes avec l'éternelle question: "Pour vous la vie c'est quoi ?" A moins qu'on décide de reformuler à partir de petits riens subjectifs une définition bien à soi. Du général au particulier, d'abord 5 formules pour la gloire (version presbyte du général), si les myopes ne s'y retrouvent pas, on entrera dans les détails CLICK ...
LA VIE : LES GRANDES DEFINITIONS :
la vie est le nom donné : 1/ Aux formes auto-organisée et homéostatique de la matière (organismes vivant) ayant une capacité de duplication et d'évolution. Cette définition est parfois étendue à l'ensemble des êtres vivants de la biosphère. 2/ A un phénomène empirique particulièrement important pour les humains (qui sont eux-mêmes vivants et pour qui les autres êtres vivants ont une place particulière), mais qui ne se laisse pas facilement définir (cf. infra). Ce phénomène s'oppose à la notion de matière inerte, et s'articule avec la notion de mort. 3/ A la durée qui sépare la naissance de la mort. 4/ Au contenu en événements ou en actions de cette étendue temporelle, pour un humain. 5/ A l'approche harmonieuse des relations humaines . (eh ben voilà ! Nous y sommes presque!) CLICK + un tout autre aperçu ou léger glissement de la définition 5 du général au particulier sur l'excellent Blog "Agota" ) ICI
Photo : Montée de la Grande côte, pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©.
21:07 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
le pouls d'Elsa
A noter pour laisser une infime chance à cette Pauvre Elsa, que j'ai tronqué une partie de ce graff, la phrase entière ne tenant pas dans l'objectif, elle vous en dirait une bien bonne, aux antipodes de celle là. (Que mes amis graffeurs me pardonnent!) Ceci n'est pas, pour autant un mea culpa ;-)
Photo: graffs et philosophie, montée de la Grande-Côte à Lyon. Novembre 2008 ©
A suivre billet ci dessous...
04:07 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mercredi, 12 novembre 2008
Comme un mercredi ( tête au carré )
Vu Montée de la grande-Côte à Lyon, un graff minimal transformant l'élément du paysage pour tirer au bout de sa flêche, un petit bonhomme clivé.
21st century schizoïd Man?
00:35 Publié dans Art contemporain sauvage, Certains jours ..., De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
samedi, 08 novembre 2008
Passe-muraille
Laisser une trace sur terre en passe-muraille, quand les mains n'y suffisent pas, on peut aussi balancer les pieds aux murs, quelquefois, par la grâce d'un pochoir, d'une bombe ou des poils d'un pinceau. Ainsi pour se faire remarquer : on marque. Marquer est cependant un verbe qui a pour origine la marque du pas, laissée sur la terre par le pied. "Les putains d'alexandrie, jadis avaient coutume, dit-on, de ciseler en négatif leurs initiales sous la semelle de leurs sandales, pour que, les lisant, imprimées sur le sable de la plage, le client éventuel reconnaisse la personne désirée en même temps que la direction de sa couche." (cf :Michel SERRES, "Le Mal propre", éditions le pommier 2008). Mais la trace, ici, éphémère de notre "Ripolin" ( pour mémoire, click Here ) semble à dessein opposé, celui-ci n'ayant pas de blaze, nous pouvons deviner que son art, dépucellant la muraille (à la hussarde), consisterait plus justement à ne pas se coucher...
A voir : En passe-muraille, une excellente animation ( made in Buenos- Aires et ailleurs) Muto a wall-painted animation by BLU → HERE
Photo: Vue sur les pentes (savonneuses) de la Croix- Rousse à Lyon, en novembre 2008 ©.
16:46 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Impromptus, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
vendredi, 07 novembre 2008
No chemins
Toujours sur une palissade, une question. Celle ci étant particulièrement tarabiscotée, on peut toujours essayer de la relire, à l'endroit, à l'envers, et d'y répondre, encore faudrait-il savoir d'où viennent "les chemins sans fin qui ne mènent pas " et à quoi ils ne mènent pas. Je compte sur le lecteur charitable pour s'essayer à l'exercice de style. La vérité étant toujours derrière la palissade... Il faudra de bonnes âmes, des têtes bien faites et des gros bras. Le premier qui trouvera, gagnera la médaille du mérite de CERTAINS JOURS ainsi que les félicitations de la crémière qui lui remettra en personne son gros paquet d'estime, et un bouquet de violettes( si elle en trouve)... Je sens que ce genre de billet s'expose à un bide véritable, mais comme disait Pierre DE COUBERTIN...
Qu'est ce qu'il disait Pierre DE COUBERTIN ?
Ca, c'est la question subsidiaire... Je ramasse dans cinq minutes. Et on ne copie pas sur son voisin !
Photo: Montée de la grande Côte, sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©
21:03 Publié dans ???????????, Affiches, panneaux, vitrines, Art contemporain sauvage, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
jeudi, 06 novembre 2008
happy house
Une petite suite, toujours signée "Evock" (semble-t-il) couvre la palissade en bois d'une maison (magasin ?) de la rue Vauzelles sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. On ne peut s'empêcher de penser aux freaks de Crumb CLICK dessinateur prolifique qui accompagna la vague hippie dans les années 70 's (sauf que ces graffs là, sont loin d'être hippies). On pense aux tracés sinueux des représentations de Ganesha CLICK, on pense à l'art aztèque, aux incas CLICK, aux personnages un peu rock de certaines pochettes vinyles du style: Zappa période " The grand Wazoo" CLICK , "Cheap thrills" HERE de Janis Joplin... à COMBAS et à Di-Rosa. Les références ne manquent pas pour cette création très originale vouée à disparaître dès que tombera la palissade. (A noter que l'artiste, respecte scrupuleusement la rouille de la gouttière comme le notait très justement Alex, et pour mettre en valeur ses nombreux personnages, a préservé intact le beau gris perle du pilier comme un élement nécessaire de contraste. Deux soins particulièrement subtils qui forcent l'admiration et nous laissent deviner que le graffeur a quelques connaissances en matière de beaux-arts ...
Une autre "capture" de palissade très artistique aussi, signée "Eskimo 08" est à découvrir sur le blog de kl-loth CLICK HERE . Il semble que c'est bien la même palissade mais à peu de temps près, pas du tout le même artiste, quoique... Histoire à suivre donc, certains jours ici et là bas, sur le blog Daily Life...
Musique à écouter ICI par les mises au parfum croisées de gmc au pavillon de certains jours ...
19:15 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
Nous sommes incas... (suite)
Autre fragment d'un vrai travail d'artiste ( à visée éphémère) sur le format géant de la même palissade en bois. Juste à côté (hors champ) clair et cryptés ces trois mots : " Air - Rice - Fur " ...
Photo : Rue de Vauzelles pas très loin du boulevard de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©
00:23 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Art contemporain sauvage, Arts visuels, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 05 novembre 2008
I can't get no satisfaction...
08:56 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
jeudi, 30 octobre 2008
Les souffrances du jeune Werther
"De quelle espèce sont donc tous ces gens, dont l'âme n'a pour assise que l'étiquette, dont toutes les pensées et tous les efforts ne tendent pendant des années qu'à avancer d'un siège vers le haut bout de la table ?"
GOETHE : Extr. "Les souffrances du jeune Werther"
Toujours sur le petit mur de l'esplanade, presque en haut du plateau de la Croix-Rousse à Lyon (mais loin du bout de la table), le poète dans tous ses états...
Photo prise à la fin de l'été 2008, d'un Werther si dépité, qu'une espèce de gens l'effaça.
18:57 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
Pour les poètes
Le retour de "DANTE" ? Poème fleuve, d'expression spontanée, déroulé sur les murs qui bordent l'esplanade, à deux pas du plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Photo prise à la fin de l'été 2008, depuis "DANTE" a été nettoyé sans doute l'a-t-on renvoyé écrire ses fantaisies sur les murs de son pays. Nous aimons la langue italienne. les poètes sont nos amis et GOMBROWICZ n'en sera pas fâché...
14:32 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
jeudi, 16 octobre 2008
" Antise "
Vue à Lyon sur un petit mur de l'esplanade à deux pas du plateau de la Croix-Rousse, une revendication bleue à l'écriture appliquée... Cette poésie urbaine spontanée photographiée il y a un mois a été méchamment effacée depuis...
22:46 Publié dans De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mardi, 14 octobre 2008
Toyer m'a tuer (suite)
Souvenez vous, il y a un mois à peu près, cours Emile Zola à Villeurbanne, nous avions découvert un chant territorial, graff puissant, réalisé sur la façade d'un supermarché "Casino". Les recommandations semblaient claires et précises inscrites à la droite du mur la menace street urbaine ne rigolait pas "Tu toy t'es mort". Pour mieux comprendre ce billet, en apprécier la différence petit rappel des faits ICI . Nous avons retrouvé la petite bricole sur la gauche intouchée (et pour cause!), nous sachant filmés, nous avons un peu souri , mais l'amabilité fût de courte durée quand nous découvrîmes avec effroi que tout le puissant graff aux notes sans concession avait été abondamment "toyé". Un mois après presque jour pour jour... Comme tout s'est passé dans le dos de la petite caméra- bricole, notre enquête se poursuit... Il ne nous reste plus qu'à trouver qui a toyé ? Qui a tué ? Mais cela est une autre histoire que je vous raconterai peut être un jour (un certain jour ;-) ...
Lu et approuvé par KL-Loth, le graff palimpseste peut se voir aussi en écho sur le blog DAILY LIFE
19:16 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, ô les murs ! | Lien permanent
lundi, 13 octobre 2008
Méthode " Ose "
Le graffeur "OSE", ose sur la maison close qui est aussi une maison rose adossée à la colline, ou presque... on l'aperçoit sur la droite en montant par certains escaliers des pentes de la Croix-Rousse à Lyon. "OSE" est de plus en plus présent sur les murs de la ville, une signature, au fil du temps qui s'est posée, s'inscrit sur les surfaces en utilisant les éléments du décor. Le graff peu à peu confirme la méthode Coué ... A force d'écrire en tout petit l'impératif, au début dans des coins, et d'en répéter l'intention en différents lieux soigneusement choisis, les traits se sont déliés, le style s'est envolé puis le verbe a rejoint tout le sens espéré. "OSE" fait aujourd'hui partie des graffs (graffeurs ?) incontournables de la ville, un véritable apologiste du mouvement qui va même jusqu'à signer les fenêtres... On aimerait que nos photos coïncident avec la chronologie du parcours d'OSE", ce que je ne peux hélas, pas confirmer à 100%.
Zoom sur l'évolution d'OSE : Pour voir un graff surpris en juin 2008 CLIQUEZ ICI
Photo ci-dessus : Octobre 2008.
04:57 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent